« Effets des changements de direction et/ou d’actionnaire(s) majoritaire(s) sur les performances des entreprises »
Enjeux : Depuis 2003, plusieurs dispositifs visant à alléger la fiscalité de la transmission d’entreprise ont été mis en place, au profit notamment des transmissions intra-familiales qui sont aujourd’hui largement favorisées par rapport aux cessions d’entreprises à un tiers ou à des salariés. Favoriser le maintien des entreprises dans le
giron familial serait justifié si les performances économiques de ces entreprises s’avéraient meilleures que les autres. Or, si la théorie économique nous apporte des éléments de réponse, elle ne nous permet pas de conclure quant à la supériorité d’un mode de gouvernance sur les autres. Cette question doit être tranchée de manière empirique, en confrontant les arguments théoriques aux données disponibles.
Présentation du projet : L’objectif de notre projet de recherche est d’essayer d’établir un lien de causalité entre les changements de gouvernance des entreprises patrimoniales et les performances de ces entreprises. Nous procédons en comparant les performances des entreprises patrimoniales sur la période 2005 à 2014 qui ne connaissent pas de changement de gouvernance, à celles des entreprises patrimoniales initialement mais qui connaissent un changement de leur mode de gouvernance, qu’il s’agisse d’un changement de direction ou d’un changement d’actionnariat. Si nous nous intéressons en particulier aux transmissions intra-familiales d’entreprises, l’originalité de cette étude est d’analyser également les performances des entreprises ayant été cédées à un tiers (individus, entreprise française ou étrangère, fonds d’investissement) ou ayant changé d’actionnaire majoritaire.
Financement : Direction générale des entreprises – Ministère de l’économie et des finances.
Chercheurs IPP associés au projet : Laurent Bach, Sophie Cottet et Marion Monnet.
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